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Foire aux questions
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Qu’est-ce que « La biénergie, un choix rentable »? Suis-je admissible?
La biénergie, un choix rentable
Le Conseil régional de l’environnement de l’Estrie (CREE) est fier de lancer une nouvelle campagne promotionnelle sous le thème « Chauffez mieux en Estrie! La biénergie : un choix rentable à Sherbrooke », pour inciter les utilisateurs de chauffage au mazout, communément appelé huile à chauffage, à faire une transition vers la biénergie.
Rabais accordé pour se convertir
Entre le 1 er septembre et le 31 décembre 2015, Hydro-Sherbrooke offrira un rabais aux 100 premiers clients disposant d’un chauffage au mazout qui choisiront de se convertir à la biénergie. Aucuns frais d’adhésion ne seront facturés pour ces 100 premiers clients, ce qui représente une économie instantanée de 300 $ pour ces ménages! « Près de 10 000 foyers sont encore chauffés strictement au mazout à Sherbrooke. Or, une transition vers la biénergie s’avère avantageuse pour le client qui voit sa facture globale de chauffage diminuer » d’expliquer Alexandre Demers, chargé de projet au CREE. C’est à l’initiative du CREE qu’Hydro-Sherbrooke a décidé d’offrir cette promotion pour favoriser la biénergie.
Pour comprendre les modifications et adhérer
Les clients d’Hydro-Sherbrooke souhaitant bénéficier de cette offre sont invités à contacter directement Hydro-Sherbrooke par téléphone, courriel ou par le formulaire d’adhésion en ligne. Ils pourront valider leur admissibilité et avoir tous les détails du programme biénergie. Rappelez-vous : vous devez vous abonner avant le 31 décembre 2015 pour économiser les frais d’adhésion!
Comment diminuer ma consommation d’énergie liée à l’eau chaude?
Avec près de 20 % de la facture d’électricité annuelle qui lui est consacré, la production d’eau chaude est le second poste en importance de votre consommation d’énergie. Chose intéressante : vous pouvez diminuer votre consommation d’énergie par plusieurs moyens. Voici quelques explications.
Pour plus de détails sur la répartition de la consommation moyenne d’énergie par poste ou par électroménagers, nous vous invitons à consulter l’article à ce sujet sur le site d’Écohabitation.
Le chauffe-eau, coeur de votre système
Presque toutes les compagnies d’assurance habitation exigent désormais que vous remplaciez votre chauffe-eau aux dix ans, sans quoi vous ne serez plus couvert en cas de fuite ou de rupture de votre réservoir. Ceci s’applique même si vous vous êtes équipé d’un modèle dont la garantie du manufacturier dépasse ce délai et même dans le cas de chauffe-eau dont le réservoir est fait de plastique et de fibre de verre inattaquable par la corrosion. Embêtant dites-vous! Cela offre cependant une occasion de reconsidérer sur l’élément central de votre production d’eau chaude. D’abord, si vous utilisez un chauffe-eau au mazout, vous pourriez le remplacer par un modèle au gaz naturel si le service est offert dans votre région et bénéficier d’une subvention du programme Chauffez bleu de Gaz Métro ou encore passer à un modèle électrique et bénéficier du programme Chauffez vert.
Ensuite, questionnez-vous sur vos besoins réels. Vous n’avez pas à prendre le chauffe-eau de la plus grande taille si vous n’êtes que deux ou trois à la maison. Un volume moins grand présente généralement moins de pertes de chaleur, en plus de nécessiter moins d’énergie pour chauffer toute cette eau.
Informez vous sur la performance du chauffe-eau. Certains modèles sont mieux isolés autour de la cuve et conservent davantage la chaleur, nécessitant moins d’énergie pour maintenir la température désirée. Un modèle ENERGY STAR peut consommer jusqu’à 40 % moins d’énergie qu’un modèle régulier!
Limitez la température à laquelle vous réglez votre chauffe-eau. Une température trop élevée demandera un apport énergétique plus grand en plus de vous exposer à des risques de brûlure inutiles lors d’un moment d’inattention ou lorsqu’une personne en visite l’utilisera. Maintenez la température à 60 oC, température à laquelle règlent généralement les manufacturiers.
Le modèle à trois éléments
À prix d’achat équivalents à ceux des modèles à deux éléments, ces chauffe-eau ne génèrent pas d’économie sur votre facture d’électricité. Ils offrent la même quantité d’eau chaude que les modèles réguliers. Où est donc leur avantage? Tout est dans leur conception! Elle leur permet des performances équivalentes tout en limitant la consommation maximale d’énergie. Il s’agit donc d’un bénéfique collectif en période de pointe.
Grâce à ses trois éléments, ces nouveaux modèles électriques permettent de maintenir une chaleur plus uniforme dans la partie supérieure, tout en chauffant moins l’eau froide qui arrive en bas de réservoir. Cette eau n’est pas appelée à être utilisée avant que tout le volume d’eau chaude qui se trouve au-dessus ne soit épuisé et n’a donc pas à être chauffée à sa pleine température immédiatement.
Le chauffe-eau à trois éléments est une exclusivité québécoise pour l’instant. Seule l’entreprise Giant en produit quelques modèles. Hydro-Québec en présente tous les avantages sur son site web.
Isolation de tous les éléments
Afin de limiter les pertes de chaleur, ajoutez un manteau isolant sur votre chauffe-eau. Il en existe pour tous les volumes de réservoir. Les économies sur la durée de vie du chauffe-eau devrait rembourser les coût de son achat.
Pour toutes les sections de la tuyauterie servant au transport de l’eau chaude, vous pouvez ajouter un isolant à tuyau. Différents matériaux sont disponibles. Cherchez celui qui vous offre le meilleur coefficient thermique R (variant généralement entre R-2 et R-4). Nous vous invitons à lire l’article d’Écohabitation au sujet du choix du matériau de l’isolant si vous souhaitez aller plus loin.
De plus, afin de limiter les pertes de chaleur de votre demeure vers la tuyauterie d’eau froide ainsi que la condensation, particulièrement en hiver, vous pourriez en profiter pour isoler vos conduites d’eau froide. Dans certaines situations, l’eau est si froide dans la tuyauterie que de la condensation se forme sur les tuyaux qui peut couler ici et là.
La récupération de la chaleur avant l’égoût
L’installation d’un récupérateur de chaleur d’eau de drain peut augmenter la durée pendant laquelle vous aurez accès à de l’eau chaude sans augmenter le volume de votre réservoir. Son principe est simple : une partie de votre tuyau collecteur des eaux de drain est remplacé par un appareil qui permettra de récupérer une partie de la chaleur contenue dans votre eau vouée à l’égoût. Lorsque l’eau de votre douche ou de vos éviers se drainent, elle circule dans une colonne en cuivre entouré d’un serpentin. Dans ce serpentin, l’eau froide s’apprêtant à entrer dans le chauffe-eau circule. Grâce à la paroi de cuivre qui les sépare, les eaux ne se mélangent pas, mais la chaleur de l’eau drainée est transmise à la nouvelle eau qui vient remplir le chauffe-eau.
Cependant, son acquision et son installation engendrent des coûts importants à l’achat. Ils devraient se payer dans une période de 3 à 10 ans selon les modèles, vos habitudes d’utilisation d’eau chaude et le nombre de personnes présentent dans votre habitation. Ce dispositif est obligatoire selon les normes ontarienne de construction, mais pas encore au Québec. La Société canadienne d’hypothèque et de logement présente tous les détails à ce sujet.
Et en fin de vie?
Lors de l’achat de votre nouveau chauffe-eau, informez-vous pour savoir si l’ancien peut être récupéré à la livraison et de quelle manière on en disposera. À défaut, déposez-le à votre écocentre.
À quelle température suggérez-vous de maintenir les pièces?
D’abord, si vous hésitez à vous procurez des thermostats électroniques ou programmables, jetez un oeil à la question « Dois-je remplacer mon thermostat mécanique par un modèle électronique ou programmable? »
La température d’une pièce devrait dépendre de l’activité que vous y faites lorsque vous vous y trouvez. Les pièces où vous bougez moins, comme le bureau ou la salle de bain, peuvent être maintenues légèrement plus chaudes de 1 ou 2 oC. Les pièces où vous êtes plus actif peuvent être plus froides, votre corps produisant lui-même sa propre chaleur par vos mouvements et vos déplacements.
Dans les chambres à coucher, vous pouvez maintenir la température plus fraîche en tout temps, à condition de fermer les portes. Sous les couettes, pendant votre sommeil, diminuez de 2 à 3 oC la température de la pièce, vous devriez être confortable. Au besoin, ajoutez une petite couverture à vos pieds.
Rappelez-vous que vous consommez environ de 2 à 5 % plus d’énergie pour chaque degré supplémentaire que vous demandez au-dessus de 20 oC.
Voici un exemple de configuration que vous pourriez utiliser afin de maximiser vos économies d’énergie avec des thermostats programmables. Prévoyez environ 1 heure pour l’ajustement de la température entre deux périodes. Pour les modèles non programmables, vous devrez patienter que la pièce se réchauffe.
- Nuit (couché @ levé – 1h) : température entre 16 et 19 oC.
- Levé (levé – 1h @ départ) : température entre 19 et 21 oC.
- Jour (départ @ retour – 1h) : température de 16 à 19 oC.
- Retour (retour – 1h @ couché) : température entre 19 et 21 oC.
Vous aurez remarqué que la température ne varie pas de plus de 3 oC entre deux périodes. Pourquoi ne pas diminuer davantage? Pourquoi ne pas descendre à 15 oC pendant votre absence?
En fait, c’est qu’il faut tenir compte que plus l’écart est grand entre la température actuelle et celle désirée, plus vous solliciterez votre système de chauffage longtemps et à pleine capacité. Vous annulerez donc une partie ou la totalité des économies que vous aurez réalisées pendant la période plus froide où vous avez moins chauffé. En effet, nous vous rappelons que les thermostats électroniques sont capables de moduler l’intensité du chauffage afin d’éviter les grandes fluctuations et d’assurer votre confort. Or, lorsque l’écart de température est grand, votre thermostat fournit le maximum d’énergie qu’il peut à vos éléments chauffants jusqu’à ce que la température soit près de celle souhaitée. Il fonctionnera également plus longtemps en ce mode.
Vous contribuez davantage aux périodes de pointes matinale et de fin de journée si vous faites varier de manière trop importante votre température, ce que nous cherchons à éviter collectivement.
Dois-je remplacer mon thermostat mécanique par un modèle électronique ou programmable?
Bonne question. Les thermostats électroniques et les modèles proposant des fonctionnalités programmables offrent le principal avantage d’une température plus constante par rapport à un thermostat dit mécanique. De ce fait, les gens tendent à diminuer leur consommation énergétique en maintenant une température mieux adapatée. Les modèles programmables permettent également de diminuer la température aux moments où vous n’êtes pas là ou encore lorsque vous dormez. Examinons comment chaque modèle fonctionne.
Thermostat mécanique
Ces modèles présents encore dans de nombreuses résidences ont connu une belle et longue vie. Leur fonctionnement est fort simple : une pièce métallique sensible aux variations de température joue le rôle d’interrupteur. Lorsque la pièce s’échauffe, elle se dilate jusqu’à se désengager, cessant du coup le contact et la circulation de l’électricité.
Vous aurez certainement remarqué avec les années que le petit « clic » si typique au thermostat mécanique ne se fait pas toujours à la même température. Certaines personnes font de petites marques sur le boîtier du thermostat identifiant ainsi la zone dans laquelle elles doivent ajuster la roulette de contrôle afin d’être dans leur zone de confort. Or, cette zone peut varier grandement, provoquantque des écarts importants de température entre le moment où la température désirée est atteinte et le moment où le mécanisme s’enclenche ou se déclenche. C’est ce qui en fait le principal défaut des thermostats mécaniques, les variations de mise en marche ou d’arrêt pouvant facilement dépasser les 5 oC. Cela a pour conséquence que les gens tendent à mettre le niveau de chauffage plus élevé que ce qu’ils ont réellement besoin.
Thermostat électronique
Qu’il s’agisse d’un thermostat électronique ou programmable, le fonctionnement est le même, le second n’offrant qu’une option supplémentaire. C’est grâce à un circuit électronique et à un capteur de température que la mise en fonction ou l’arrêt du chauffage se produit. Ces composantes sont beaucoup plus précises que leurs contreparties mécaniques, allant même jusqu’à des ajustements de 0.5 oC et de 0.1 oC. Puisque ces thermostats génèrent moins de variation de leur confort, les gens tendent à les ajuster à une température adéquate en tout temps, sans excès. De plus, ils ont la capacité de moduler l’intensité du chauffage requis, évitant du même coup des variations brusques et importantes ou des excès de chauffage.
Grâce à leur affichage numérique, il est facile de valider la température réelle d’une pièce et de l’ajuster au niveau désiré. Ainsi, lorsqu’une pièce ne sert qu’occasionnellement, un bureau ou une pièce de rangement par exemple, il est préférable d’en diminuer la température de quelques degrés (18 oC pour une pièce à l’intérieur, 15 oC pour un garage en hiver). Pendant qu’elles sont inoccupées, ces pièces consomment moins d’énergie afin de maintenir leur température.
Thermostat programmable
Les thermostats programmables sont des thermostats électroniques avec un contrôle de la température par plage horaire. Les modèles proposant des horaires différents de semaine et de weekend ou encore différents sur 7 jours devraient vous intéresser davantage. Vérifiez le nombre de périodes par jour qui peuvent être configurées. Idéalement, vous devriez avoir quatre plages : une de nuit, une pour le levé, une autre pour le jour et une dernière pour votre retour à la maison.
Nous vous invitons à lire davantage sur les températures suggérées à la question « À quelle température suggérez-vous de maintenir les pièces? ».
Incandescentes, DEL, fluocompactes, j’en perds mon latin.
Sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, tentons de vous éclairer. Concentrons-nous sur l’éclairage communément rencontré en milieu résidentiel. Nous aborderons la question de l’exclairage extérieur pour des besoins particuliers dans une autre question. Nous vous invitons à utiliser l’outil d’Hydro-Québec afin de comparer les économies que vous pourriez faire en choisissant un type plutôt qu’un autre.
Trois technologies d’ampoules sont très populaires en ce moment. Les vieilles incandescentes, les fluocompactes et les toutes dernières à DEL. Comment choisir? L’une est-elle meilleure que l’autre?
Ampoules incandescentes
Éliminons d’entrée de jeu les ampoules incandescentes. Reposant sur le principe d’un corps noir que l’on chauffe à haute température, elle consomme énormément d’énergie pour parvenir à émettre de la lumière, en plus de produire une quantité non négligeable de chaleur. Qui ne se souvient pas s’être brûlé la main en tentant de remplacer une ampoule qui venait de brûler. Or, depuis janvier 2014, les manufacturiers ne peuvent produire de nouvelles ampoules incandescentes destinées à être vendues sur le territoire canadien. On en retrouve encore sur les tablettes parfois à des prix dérisoires, car il est encore permis d’écouler les stocks disponibles. Officiellement, seules les nouvelles ampoules écoénergétiques sont désormais permises dans les nouveaux inventaires.
Bien que certains modèles coûtant un peu plus cher pouvaient durer plus longtemps, la durée de vie de ses ampoules était relativement courte (1 000 heures) en comparaison aux nouvelles technologies. Sournoisement, on peut avoir l’impression que ces ampoules étaient meilleur marché, mais il n’en est rien lorsque l’on calcule l’ensemble du cycle utile de l’ampoule : coût d’achat sur durée de vie + coût de fonctionnement.
Ampoules fluocompactes
C’est le premier type d’ampoule a avoir montré la porte aux incandescentes. Même si elles nous paraissent relativement nouvelles, les fluocompactes reposent en fait sur les tubes fluorescents. On a simplement réussi à tout mettre dans un format compact compatible avec les ampoules qu’elles venaient concurrencer. Malgré un prix un peu plus élevé à l’achat, leur durée de vie généralement 10 fois plus longue (10 000 heures) avec seulement 25 % de la consommation énergétique de leurs consoeures, voilà qui en fait des candidates de choix.
En plus de contenir de petits circuits électriques, elles présentent cependant un défaut imporant : celui de contenir des vapeurs de mercure, vapeurs qui par excitation électrique émettent de la lumière. Or, le mercure est un métal lourd dangereux pour la santé humaine et pour l’environnement. Il faut éviter de les envoyer aux déchets. Déposez les ampoules fluocompactes, comme les tubes fluorescents d’ailleurs, aux endroits appropriés :
- chez les commerçants en rénovation;
- dans les écocentres;
- un autre point de dépôt près de chez vous.
Utilisez l’outil en ligne de RecycFluo afin d’identifier le point de dépôt le plus près de chez vous.
Ampoules DEL
Dans les dernières années, les ampoules DEL sont devenues de plus en plus communes sur les tablettes. Elles se déclinent maintenant dans presque toutes les formes et tous les standards. Si elles étaient encore chères il y a peu, leur prix diminue continuellement. Désormais, elles concurrencent avantageusement les ampoules fuocompactes en matière de prix.
Ce type d’ampoules présente une durée de vie encore plus grande que les précédents : 25 fois la durée de vie des ampoules incandescentes ou 2 fois et demie celle des fluocompactes avec 25 000 heures! Elles consomment en moyenne légèrement moins d’énergie que les ampoules fluocompactes.
Bien qu’elles ne contiennent pas de mercure, elles contiennent de petits circuits électriques. Il est donc préférable d’en disposer convenablement sensiblement aux mêmes endroits que pour les fluocompactes.
Notez au passage qu’Hydro-Québec offre jusqu’au 31 décembre 2015 un rabais postal de 10 $ à l’achat de luminaires à DEL certifiés ENERGY STAR. Voilà un incitatif supplémentaire!
Qu’entendez-vous par charges fantômes? Comment les diminuer?
Bien que certaines personnes entendent parfois des bruits liés à la présence de charges fantômes, soyez rassurés, elles n’ont rien à voir avec les revenants. Rien ne sert de téléphoner à SOS Fantômes ou de sortir vos packs à protons. En fait, cette expression désigne l’énergie consommée par les divers appareils de votre résidence… alors que vous croyez qu’ils sont éteints!
Lorsque vous fermez le couvercle de votre ordinateur ou que votre appareil tombe en veille, il continue à consommer de l’énergie pour diverses fonctions. Par exemple, cela permet à votre ordinateur de démarrer beaucoup plus rapidement, à l’instar de votre téléphone cellulaire qui en profite pour continuer à vérifier si de nouveaux messages sont arrivés ou si vous recevez un appel; du bout d’un doigt, vous pouvez allumer votre téléviseur ou votre système de son. Bref, nous consommons un peu plus d’énergie qu’un arrêt complet afin de bénéficier de certains avantages. Pour vous donner une idée de celles présentes dans votre résidence, le soir venu, fermez les lumières et localisez tous les voyants lumineux ainsi que les affichages électroniques. Vous les voyez maintenant, le micro-onde, l’horloge du four, le répondeur, le téléviseur, l’écran d’ordinateur, les colonnes de son…
Cependant, est-ce que toutes ces charges fantômes sont justifiées? Un écran d’ordinateur doit-il rester en veille si l’ordinateur sur lequel il est branché est hors-tension? Votre téléviseur, votre lecteur blu-ray et votre décodeur numériques doivent-ils s’attendre à être mis en fonction à tout moment si vous passez par un système de cinéma maison? La réponse : pas vraiment…
Ressources naturelles Canada nous apprend que les charges fantômes représentent de 5 à 10 % de la consommation totale d’électricité. De son côté, Écohabitation estime que nous pouvons facilement les diminuer de 137 kWh/an, soit d’au moins 11 $ (et plus), et de diminuer la production de CO2 d’environ 1 kg.
Pour les diminuer
Les appareils inutiles sans votre présence
Quelques appareils n’ont aucune utilité lorsque la pièce est vide ou qu’un individu ne souhaite pas spécifiquement les utiliser. Les diverses lampes d’une pièce en sont un exemple. Afin de vous faciliter la vie, vous pouvez les regrouper sur une barre à multiples prises et éteindre la barre lorsque vous quittez la pièce. Vous pouvez également la brancher à une prise murale contrôlée par un interrupteur mural.
Vous pourriez également opter pour l’installation de détecteurs de mouvement. Ils sont utiles lorsqu’il s’agit d’éclairer une pièce, un passage ou une entrée le temps qu’une personne s’y trouve. Cela peut également s’avéré pratique si des membres de votre famille ont tendance à oublier de refermer derrière eux. Il existe des détecteurs de mouvement qui peuvent s’insérer dans un plaque d’interrupteur mural et d’autres qui s’ajoutent à votre luminaire. À chaque lieu son modèle!
Les appareils accessoires
D’abord, il faut identifier les appareils primaires des appareils secondaires. Les appareils secondaires sont tous ceux qui n’ont aucune fonction par eux-mêmes, c’est-à-dire qu’un autre appareil doit être en fonction pour qu’ils servent. Ainsi, vous noterez que votre écran d’ordinateur et ses colonnes de son sont inutiles lorsque l’ordinateur n’est pas allumé. Il en va de même avec votre téléviseur, le lecteur blu ray et peut-être votre décodeur (s’il ne joue pas le rôle d’enregistreur numérique) sans que votre système audio cinéma maison ne soit en fonction.
Pour tous ces appareils, vous devriez envisager l’utilisation d’une barre d’alimentation « intelligente ». Ces barres d’alimentation possède un connecteur qui sert de relais, c’est-à-dire que si l’appareil qui y est connecté est éteint ou en faible consommation (veille), les autres connecteurs qui en dépendent ne recevront plus aucun courant. Il joue le rôle de maître en quelque sorte. Lorsque l’appareil maître est en fonction, les autres appareils sont mis sous-tension. À vous de voir maintenant lesquels vous souhaitez utiliser. Pratique pour les systèmes de cinéma maison et les ordinateurs.
Les appareils cycliques
Ici, il faut se demander quels sont les appareils qui n’ont aucune utilité en dehors de certaines périodes ou qui n’ont besoin d’être en fonction que de manière cyclique. Pensez aux lampes, à certains appareils électroniques, au chauffe-moteur et à la pompe de la piscine. Ainsi, ces appareils devraient être branchés à des minuteries.
Attention au choix des minuteres : certaines sont conçues pour certains usages et ne pas les respecter pourraient endommager ou briser la minuterie. Par exemple, certaines minuteries permettront d’être utilisées avec un chauffe-moteur ou avec une pompe à piscine, alors que d’autres ne supporteront pas la pointe de courant produite à répétition lors de l’allumage de la pompe.
Pour une estimation des économies potentielles de ces méthodes, nous vous recommandons de jeter un oeil à l’article suivant d’Écohabitation. Vous pouvez également consulter le guide « Consommation en mode attente : même éteints, vos appareils veillent encore… » de Ressources naturelles Canada.
Qu’est-ce que la certification ENERGY STAR?
En bref, la certification ENERGY STAR assure que l’article en question (appareils électroniques, électroménagers, portes, fenêtres, bâtiments, etc.) dépasse les normes minimales d’efficacité énergétique établies pour le territoire et qu’elles rencontrent les performances supérieures. La performance est illustrée grâce à la côte ÉnerGuide.
À titre d’exemple, les fenêtres ENERGY STAR peuvent vous faire épargner jusqu’à 10 % de vos coûts de chauffage, alors qu’elles présentent une performance de 20 à 40 % supérieure aux modèles non-certifiés. (Hydro-Québec)
La meilleure explication de la certification est probablement celle provenant de Ressources naturelles Canada. Voici en détails ce qu’en dit le site gouvernemental.
ENERGY STAR® est la marque des produits éconergétiques au Canada. Le symbole familier permet de reconnaître facilement les produits offrant le meilleur rendement énergétique sur le marché.
Les produits certifiés ENERGY STAR répondent à de strictes spécifications techniques relatives au rendement énergétique et font l’objet d’essais avant d’être certifiés.
Ils vous permettent de conserver l’énergie sans que leur rendement en soit compromis. Généralement, un produit homologué ENERGY STAR se classe parmi les 15 à 30 % des produits les plus éconergétiques de sa catégorie en ce qui a trait au rendement énergétique. Les économies d’énergie vous permettent d’économiser en plus de réduire votre impact sur l’environnement.
[…]
ENERGY STAR pour les maisons neuves désigne des maisons nouvellement construites qui atteignent un rendement énergétique de 20 % supérieur à la moyenne canadienne que celui des maisons construites conformément aux codes du bâtiment locaux.
Quels sont les programmes financiers pouvant m’aider?
Pour diminuer votre consommation d’énergie toute l’année durant, tous les gestes comptent, petits et grands.
Les grandes améliorations ne se traduisent pas toujours par de grandes dépenses, mais il est toujours intéressant d’en limiter les coûts. Nous n’avons pas la prétention d’avoir une liste exhaustive et complète, mais les options répertoriées sauront certainement vous donner un coup de main. Rappelez-vous que plusieurs de ces programmes peuvent être jumelés entre eux. Assurez-vous toujours de vous inscrire AVANT de commencer vos travaux ou vos changements.
Programmes gouvernementaux
- Campagne La biénergie, un choix rentable : campagne réalisée par le Conseil régional de l’environnement de l’Estrie en partenariat avec Hydro-Sherbrooke et la Ville de Sherbrooke. Profitez d’un rabais équivalent aux frais d’adhésion de 300 $ auprès d’Hydro-Sherbrooke lorsque vous adhérez à la tarification DT (biénergie) d’ici le 31 décembre 2015. Vous devez avoir déjà une source de chauffage autre (mazout, gaz naturel, biomasse) compatible avec les composantes d’Hydro-Sherbrooke. La biénergie et le tarif DT pourraient vous permettre d’économiser jusqu’à 33 % de vos frais annuels d’énergie. Vérifiez si vous êtes admissibles en ligne, par courriel ou par téléphone.
- Programme RénoClimat : offert par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, faites évaluer la performance de votre résidence, puis apportez-y des améliorations admissibles. Les subventions disponibles touchent autant de petits travaux que de grands, passant de l’amélioration de l’isolation des combles à l’étanchéisation des fondations, par l’ajout d’une thermo-pompe ou d’un échangeur d’air avec récupérateur de chaleur.
- Programme Chauffez vert : offert par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, recevez une subvention pour le remplacement de votre système de chauffage ou votre chauffe-eau au mazout ou à une source d’énergie non-renouvelable. Les subventions peuvent atteindre 1 275 $ pour la conversion d’un chauffage au mazout léger et 250 $ pour un chauffe-eau.
- Programme Éconologis : offert par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, que vous soyiez locataires ou propriétaires, vous pouvez améliorer la performance de votre logement afin d’augmenter votre confort tout en diminuant votre consommation d’énergie. Ce programme gratuit est destiné aux ménages à revenu modeste. Vérifiez votre admissibilité en ligne ou en téléphonant.
- Programme Fenêtres certifiées ENERGY STAR® pour immeubles locatifs : offert par Hydro-Québec pour les immeubles locatifs seulement. Recevez une aide vous aidant à amortir une partie des coûts supplémentaires associés au remplacement de vos anciennes fenêtres pour des modèles répondant à la norme Energy Star. Disponible jusqu’en août 2016.
- Programme Économiseurs d’eau et d’énergie : offert par Hydro-Québec à tous les citoyens du Québec. La consommation d’eau chaude est l’un des postes importants de consommation d’énergie. Profitez de ce programme afin de vous procurer un ensemble qui vous permettra de diminuer le volume d’eau que vous utilisez lors de vos douches ou de l’utilisation du robinet, sans compromettre la performance du rinçage. Des économies d’eau chaude pour vous et de traitement d’eau potable pour votre municipalité.
- Programme Remplacement de frigo pour les ménages à faible revenu : offert par Hydro-Québec à tous les citoyens du Québec. Parce que votre vieux frigo peut consommer jusqu’à près de 5 fois ce qu’un neuf certifié Energy Star consomme, il pourrait être judicieux de le remplacer si celui-ci a 10 ans ou plus. Grâce au programme, procurez-vous un niveau frigo pour un montant allant de 75 à 120 $ et commencez à économiser dès aujourd’hui.
- Remise postale sur les luminaires à DEL Energy Star : offert par Hydro-Québec à tous les citoyens du Québec. Profitez d’une remise postale de 10 $ sur les luminaires à DEL Energy Star. Tout savoir sur vos choix en matière d’éclairage.
- Programmes municipaux : informez-vous auprès de votre municipalité ou de votre conseiller municipal si votre municipalité offre un programme d’aide à la rénovation ou à la construction durables. Par exemple, le programme Habitation durable est justement l’un de ces programmes proposé dans les villes de Victoriaville, Varenne et St-Valérien.
Programmes d’entreprises privées
- Programme Chauffez bleu : proposé par Gaz Métro à ses clients existants ou à ses nouveaux clients, l’entreprise offre des subventions pour l’acquisiton, la conversion ou le remplacement de certains appareils ou pour certains travaux de rénovation. Vous pourriez combiner une conversation de votre fournaise au mazout vers le gaz naturel tout en jumelant le tout au programme biénergie d’Hydro-Sherbrooke.
- Programmes d’institutions financières : les institutions financières sont de plus en plus nombreuses à offrir des prêts, des retours ou des rabais lorsque vous adhérez à leur programme de rénovation et de construction durables. Informez-vous auprès de votre institution financière.
Qu’est-ce qu’un test d’infiltrométrie?
C’est l’évaluation de la quantité d’air qui s’infiltre (ou qui sort) de votre résidence. Lors de l’exécution du test, le professionnel installera un ventilateur de grande dimension dans l’une de vos portes d’entrées et évaluera la quantité d’air qui s’infiltre à l’intérieur de votre résidence lorsqu’il le met en action. En bref, le résultat mesure la surface équivalente à toutes les ouvertures laissant entrer l’air qui s’infiltre lors du test dans votre résidence. Imaginez qu’on regroupe toutes ces ouvertures en une seule et qu’on en fasse un seul trou dans un mur extérieur : vous pourriez être surpris!
Le professionnel identifiera également les différents emplacements par lesquels l’air s’infiltre : porte qui ne se scelle pas complètement, prises murales, fenêtres, cheminée et pourtour du tuyau, trappe d’accès au grenier, etc. Ses indications sont généralement accompagnées de quelques fiches techniques vous expliquant comment réaliser vous-mêmes les travaux ou, à défaut, vous permettant d’évaluer ce qui doit être fait par un professionnel. Profitez-en pour lui parler des autres travaux qui peuvent être réalisés, comme l’étanchéisation et isolation de vos fondations, l’ajout d’une thermo-pompe murale, l’installation d’un échangeur d’air avec récupérateur de chaleur.
Pour plus de détails, consultez la section à ce sujet du programme RénoClimat du Gouvernement du Québec ou jetez un oeil sur le site de Wikipédia pour une définition plus générale.
Pour bénéficier du programme RénoClimat, les travaux doivent-ils être réalisés par un contracteur?
Non. C’est là un des points intéressants du programme RénoClimat! Si vous vous sentez à l’aise à réaliser vous-mêmes les améliorations proposées suite à l’inspection de votre résidence par un mandataire du programme, allez-y! Les seuls exigences sont de vous inscrire au programme des travaux et de faire réaliser une première inspection d’évaluation avant le début de vos travaux. Ensuite, une fois vos travaux complétés en entier ou en partie, faites réaliser une nouvelle inspection. Vous pouvez faire réaliser d’autres inspections à mesure que vous compléterez des travaux, mais des frais seront alors exigés pour les visites subséquentes.
Cependant, en cas de doute, faites affaire avec un professionnel en construction. Vous pouvez vérifier qu’il est bien enregistré dans le registre de la Régie du bâtiment du Québec.
Puis-je isoler moi-même mes combles?
Il est possible de faire assez facilement certains travaux d’isolation soi-même, comme ceux visant à l’amélioration de l’étanchéité et de l’isolation des combles (entretoits ou sous toits) de votre résidence. Si vous êtes un peu manuel, vous économiserez davantage en faisant ce travail simple par vous-même.
De plus, même en réalisant vous-mêmes vos travaux, vous serez toujours admissible au programme d’aide à la rénovation RénoClimat, les travaux n’ayant pas à être réalisés par un entrepreneur. Grâce au programme RénoClimat, le coût d’achat des matériaux sera en grande partie remboursée. Cependant, rappelez-vous que vous devez vous inscrire au programme afin de faire réaliser votre évaluation et votre test d’infiltrométrie avant le début de vos travaux et que vous devrez demander une seconde inspection pour confirmer la réalisation des travaux et obtenir votre remboursement.
Pour bien maîtriser les étapes de l’étanchéité et de l’isolation des combles, nous vous référons à l’excellent guide de Ressources naturelles Canada « Emprisonnons la chaleur », aux chapitres 4 et 5.
Quelques considérations avant de débuter les travaux
Nous vous recommandons d’évaluer l’espace disponible pour vos travaux, le type et l’état des matériaux ainsi que les signes de présence de vermine :
- En tout temps, utilisez un équipement de protection individuelle adéquat : gants, lunettes, masque et, en présence de clous qui dépasse, casque.
- Si votre toit contient un isolant à base d’amiante, comme des panneaux isolants en contenant ou de la vermiculite, laissez le travail d’isolation être réalisé par une firme professionnelle en la matière.
- Certains toits bas rendent difficiles les travaux et vous vous sentirez peut-être plus confortable de laisser un professionnel s’occuper des travaux.
- En présence de traces de vermines (nourriture, graines, excréments, nid), évaluez si elles semblent récentes. En cas de doute, consultez un professionnel en la matière qui saura vous aiguiller ou régler la situation pour vous.
- Des traces de moisissures ou de cernes d’eau sont visibles peuvent nécessiter d’autres travaux au préalable comme l’amélioration de la ventilation ou de l’étanchéité. Cela pourrait également indiquer un problème de toiture. Rappelez-vous qu’en présence d’eau, la plupart des matériaux isolants perdent leur propriété isolante. Dans les cas de moisissure sur la sous-face des panneaux de couverture et sur les éléments structuraux du toit, cela indique qu’une quantité excessive d’humidité traverse le plafond et l’isolant ou que la ventilation n’est pas suffisante. Ainsi, l’air se charge d’humidité puis se condense au contact des matériaux en période froide.
- Si vous avez un ventilateur de salle de bain, assurez-vous que le conduit de sortie d’air ne débouche pas dans votre comble. Cette situation est souvent rencontrée dans les maisons un peu plus âgées. Un signe pouvant vous mettra la puce à l’oreille est lorsque les traces de moisissure ou de cernes d’eau se concentre au-dessus de la salle, particulièrement dans l’espace entre deux ou trois fermes de toit. Voir image d’une telle situation ci-bas. Corrigez la situation au besoin en vous assurant que l’air soufflé du ventilateur est évacué vers l’extérieur et que la sortie est munie d’un clapet ou un évent se refermant automatiquement lorsque le ventilateur ne fonctionne pas. Cela diminuera les infiltrations d’air par le ventilateur lorsqu’inactif et évitera que des insectes ou de petits animaux pénètrent par ces ouvertures. Si votre ventilateur n’en a pas et que votre plafond est équipé d’un pare-vapeur, ou encore si vous avez l’intention d’améliorer l’étanchéité lors de vos travaux, vous pouvez ajouter une gaine pare-vapeur et pare-air. Autrement, colmatez le tour du ventilateur avec une mousse isolante expensive.
- Si le problème est davantage en raison d’une mauvaise ventilation du comble, vérifiez que les soffites sont dégagés et que votre toit est muni d’aérateurs performants. Afin de prévenir que les soffites ne se rebouchent avec le temps, nous vous recommandons d’ajouter des déflecteurs d’air qui assureront d’une part que l’air provenant des soffites suivra au maximum la sous-face de la couverture et de l’autre que l’isolant en vrac ne sera pas déplacé jusqu’à retourner sur les soffites.
- Une fois les sources d’humidité identifiées et réglées, vous pouvez vous concentrer sur l’étanchéité générale du comble.
- Les tâches les plus simples sont de l’application d’un scellant autour des boites électriques des plafonniers et lampes encastrées, d’un manchon autour de la veine principale d’entrée d’air, de mousse isolante expensive autour des ouvertures et joints ainsi que d’un ruban isolant autour de la trappe d’accès au comble.
- Les plus persévérants ajouteront une membrane de polyéthylène servant à la fois de pare-vapeur et de pare-air avant d’ajouter l’isolant. Cette tâche peut être assez longue selon l’espace et la surface du comble. Afin de vous donner une idée générale du processus, nous vous proposons :Étanchéité et isolation des combles
- Finalement, il ne vous restera que l’isolation à proprement parlé. Nous vous recommandons de coller une règle de papier ou d’ajouter un repère visuel vous permettant d’évaluer rapidement si vous avez atteint la quantité d’isolant calculée sur toute la surface désirée. Certains utiliserons un seul repère jumelé à un niveau au laser pour arriver au même résultat.
- Plusieurs matériaux sont disponibles. Laines en panneau de fibre de verre, minérale, fibre végétale, cellulose en vrac, fibres végétales de cotton en vrac, etc. Certains matériaux sont plus faciles à manipuler que d’autres ou offrent des propriétés qui les distinguent. Nous vous recommandons de lire davantage sur le sujet dans notre Foire aux questions.
- Les normes actuelles en matière de bâtiment spécifient un coefficient thermique minimum pour le toit de RSI-7.22 (R-41) (Normes Novoclimat 1). Nous vous recommandons de lire davantage sur le calcul du coefficient d’isolation R et de la quantité d’isolant nécessaire dans notre Foire aux questions.
Avec le programme biénergie d’Hydro-Sherbrooke, puis-je faire davantage d’économies?
Tout-à-fait! Vous pourriez profiter demander de profiter de l’option chauffe-eau de leur programme!
Lorsque vous demandez de bénéficier de cette option, l’alimentation de votre chauffe-eau est coupée au moment où votre tarification change et que votre chauffage transite vers l’utilisation de votre source d’appoint.
N’ayez crainte, votre réserve d’eau chaude de votre réservoir est toujours disponible. Bien que sa température diminuera tranquillement, ce qui peut être limité en ajoutant une couverture isolante, cela ne paraîtra pas si vous en faites couler pour vos besoins. Ce que vous aurez utilisé pendant la période où son alimentation sera coupée sera compensée après la période de pointe, soit pendant que vous serez à l’extérieur de la maison ou pendant que vous dormirez.
Cependant, nous vous suggérons malgré tout de limiter l’utilisation de l’eau chaude pendant la période de pointe, car en multipliant les bains, la durée des douches et le lavage de la vaisselle, vous épuiserez éventuellement votre réserve.
Puis-je profiter du tarif DT (biénergie) avec une autre source que la mazout?
Au sens large, on entend par biénergie l’utilisation de deux sources d’énergie ou plus. Dans le cadre des programmes de promotion de la biénergie permettant d’accéder au tarif DT, il s’agit d’une combinaison entre l’utilisation de l’électricité et une autre source d’énergie pour les besoins de chauffage.
Le gaz naturel, le propane ainsi que la biomasse (bûches, granules ou copeaux de bois) sont toutes des sources pouvant être jumelé à l’électricité. Cependant, les technologies permettant à un distributeur d’électricité, comme Hydro-Québec ou Hydro-Sherbrooke, de commander par un appareil de télégestion le changement d’une source de chauffage à une autre ne sont pas toutes disponibles.
Nous avons entendu parlé d’une fournaise à la biomasse en développement en Estrie permettant le raccordement au système de télégestion nécessaire à la biénergie, mais cet appareil n’est pas encore disponible.
Vous pouvez également vous informer des technologies disponibles si vous êtes raccordés présentement à un système de chauffage fonctionnant au gaz naturel ou au propane, des sources d’énergie moins polluantes que le mazout. Malheureusement, le raccord résidentiel au gaz naturel n’est pas très répandu dans la région de l’Estrie.